Anne-Marie Comeau vise un temps rapide à Toronto

  • Crédit : Michèle Grenier

Cinq ans se sont écoulés depuis qu’Anne Marie Comeau a représenté le Canada aux Jeux olympiques d’hiver de 2018. Elle est maintenant pleinement investie dans sa première passion, la course à pied.

Dimanche prochain, le 15 octobre, la jeune femme de 27 ans participera au TCS Toronto Waterfront Marathon, un retour sur la distance après Philadelphie en 2019.

Cette fois-ci, l’ancienne skieuse de fond est parfaitement préparée grâce, entre autres, à son nouvel entraîneur, le double marathonien olympique canadien, Reid Coolsaet. Les deux font équipe depuis novembre 2022.

«J’ai parlé à Reid la semaine dernière», révèle-t-elle. « Mon premier objectif est de passer sous les 2 h 32 min. Mais il m’a dit que si je veux prendre des risques dans ma course, je devrais essayer de faire 2 h 29 min 30 s  Il m’a dit que c’était un gros risque de démarrer à ce rythme mais j’aime prendre des risques.»

« Je serai certainement heureuse si je termine sur le podium, dit-elle. « Mais je n’y pense pas. Je n’ai pas beaucoup d’expérience dans les marathons. Je veux juste faire un autre marathon car le dernier remonte à 2019. Cela fait quelques années, donc je veux recommencer sur la distance et voir comment je peux faire. Parce que lors mon premier marathon, j’avais eu une très mauvaise alimentation. Je donnerai tout ce que j’ai. J’ai fait beaucoup de travail. Je suis impatiente de voir ce que cela peut donner.»

Comeau rit en se remémorant Philadelphie qu’elle avait couru en 2 h 41 min 10. Mais en mars dernier, elle a montré que son entraînement se déroulait bien en terminant deuxième du Project 13.1 au Rockland State Park à New York. Son temps de 1 h 11 min 30 indique qu’avec le bon volume d’entraînement, elle est certainement capable de passer sous la barrière du marathon de 2 h 30.

Plus récemment, elle a remporté le demi-marathon du Marathon Beneva de Montréal en 1 h 13 min 56. Ce résultat a été réalisé en préparation pour le Toronto Waterfront.

«Je ne suis pas du genre à faire beaucoup de kilomètres, révèle-t-elle. Ma plus grande semaine d’entraînement en préparation au marathon a été de 155 km. C’était principalement environ 130 km par semaine. J’utilise également d’autres sports en préparation. Je ne participe plus à des compétitions de ski de fond. Mais je fais beaucoup de ski de fond l’hiver et beaucoup de ski en montagne mais je ne fais plus de compétition. »

Faire du vélo a également sa place dans sa condition physique globale. Et elle est également une coureuse de montagne et de trail accomplie. En mars dernier, elle a représenté le Canada aux Championnats du monde de course en montagne et sur sentier en terminant 15e dans la course verticale féminine et 17e dans la course « montée et descente.

« J’ai toujours aimé courir, admet Comeau en riant. Je courais pour m’entraîner (pour le ski de fond). Les deux sports fonctionnent très bien ensemble et depuis l’âge de 8 ans je faisais des courses dans les bois. Quand j’étais skieuse, je courais toujours en été et même en hiver. Je voulais essayer de voir quel était mon potentiel en course à pied. Quand je skiais, ce n’était pas parfait pour courir. Ainsi, lorsque j’ai arrêté, j’ai pu concentrer mon énergie et voir ce que je pouvais faire.»

Pour gagner un revenu, Comeau travaille comme comptable tout en étudiant pour devenir fiscaliste. Récemment, elle a quitté un grand cabinet comptable pour pouvoir réduire ses heures de travail et consacrer davantage de temps à son entrainement et à la récupération.

Comeau a hâte de s’aligner au Toronto Waterfront et de voir pour la première fois de quoi elle est capable sur la distance marathon. Une surprise pourrait être au rendez-vous.

 

Texte fourni par TCS Toronto Waterfront Marathon. Rédigé par Paul Gains.