La pomme de terre

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Pendant des années, alors qu’on vénérait les légumes colorés à grands coups de vert du brocoli, de rouge des tomates et d’orange des carottes, ce tubercule a été négligé. Il recèle pourtant de nombreuses qualités nutritionnelles.

La pomme de terre fournit des quantités notables de plusieurs minéraux et vitamines (cuivre, fer, magnésium, manganèse, phosphore, niacine, pyridoxine, vitamine C), et elle est une excellente source de potassium (une portion de 100 g de pomme de terre cuite couvre les trois quarts de vos besoins quotidiens) de même qu’une championne côté glucides (voir encadré de côté), tout ça pour un coût modique. Consommez-la avec la pelure autant que possible. Elle conserve alors mieux ses nutriments et apporte plus de fibres.

Pour en consommer davantage, on peut cuisiner…

  • Des patates en robe des champs. Nettoyer des pommes de terre, les piquer à la fourchette, les envelopper de papier alu, puis les cuire au four (350 °F) entre 45 et 60 minutes selon la grosseur. Pour servir : ouvrir la papillote et garnir d’une noisette de beurre, de crème sure ou de yogourt nature. Sel, poivre, fines herbes fraîches ou séchées, au goût.
  • Des frites « santé ». Tailler des pommes de terre – pelées ou pas – en lanières. Dans un grand bol, mélanger ces lanières à de l’huile d’olive et saler. Remuer pour bien enrober et placer sur une plaque à cuisson doublée de papier parchemin. Cuire au four (375 °F) en prenant soin de remuer de temps en temps afin qu’elles soient toutes grillées et dorées également.
  • De la purée. Quoi de plus simple et réconfortant ? Cuire des pommes de terre pelées à l’eau bouillante salée. Bien égoutter puis réduire en purée en ajoutant, au goût : beurre, lait ou crème, sel et poivre. En réserver une ou deux parts au frigo : elles font une parfaite collation glucidique post-effort.
  • Une salade froide. Cuire des pommes de terre grelots dans de l’eau bouillante salée, en se gardant bien de retirer la pelure. Il ne faut pas trop les cuire, sinon elles se transformeront en purée une fois la salade mélangée. Égoutter et refroidir complètement. Couper les grelots en deux ou en quatre, selon leur grosseur, et ajouter de l’oignon haché finement, du céleri en dés et une vinaigrette à base d’huile d’olive, de jus de citron, de moutarde Dijon et de beaucoup, beaucoup d’estragon séché. Une autre manière originale de renflouer ses réserves glucidiques.
  • Un gratin. Internet recèle d’une multitude de façons de préparer le gratin. Ma version préférée : le gratin préparé avec du lait (c’est moins gras). Beurrer un plat allant au four et y frotter une gousse d’ail. Étaler une rangée de fines tranches de pommes de terre, garnir d’oignons hachés et saupoudrer d’un soupçon de farine et de muscade. Répéter sur deux autres étages. Verser du lait chaud juste pour couvrir et parsemer de gruyère râpé. Mettre au four (350 °F) pendant 60 à 90 minutes.
  • Des rösti. Ce sont des galettes de pommes de terre râpées, très populaires en Suisse. Râper grossièrement des pommes de terre pelées et les mélanger à de l’oignon haché. Ne pas rincer les pommes de terre râpées, sinon elles perdent leur amidon, nécessaire à la cohésion de la galette. Faire fondre du beurre dans la poêle et y verser le mélange ; écraser à la spatule. Cuire jusqu’à ce que ça soit doré, approximativement 15 minutes, en écrasant pendant la cuisson. Retourner et cuire encore 15 minutes.

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C’est la quantité de glucides contenue dans 100 g de pomme de terre cuite (environ 180 ml ou ¾ tasse). Aux fins de comparaison, 100 g de spaghettis cuits (environ 165 ml ou ⅔ tasse) en renferment 31 g.

 

Natalie Lacombe est coauteure du livre Le guide d’entraînement et de nutrition publié par KMag.