Courir le Québec ! (série 3)

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L’été 2020 en sera un, de toute évidence, québécois. On passera nos weekends et nos vacances dans la Belle Province. Pour vous inspirer, KMag vous propose une série de trois articles sur des destinations qui ont fait l’objet de reportages en nos pages. À (re)découvrir au pas de course.

Parc national du Mont-Saint-Bruno

Les coureurs en sentiers de la région de Montréal ont la chance d’avoir, à proximité, quelques montagnes qui présentent une belle diversité. Le parc national du Mont-Saint-Bruno se démarque du lot par sa polyvalence. Situés sur la Rive-Sud, à moins de 30 minutes de voiture, ce sont assurément les sentiers les plus faciles à atteindre si on veut courir hors de la ville. Le parc offre un terrain constitué majoritairement de sentiers forestiers larges et roulants ayant peu de racines et de roches. En combinant les parcours et en ajoutant quelques ascensions, on peut facilement courir 20 km, ce qui plaira aux coureurs plus expérimentés.

Le Petit-Duc et Le Grand-Duc. Ces deux sentiers étant larges et plats, ils sont un terrain idéal pour s’initier ou s’échauffer. Lorsqu’il pleut, le sol devient légèrement boueux, ce qui en fait un endroit de prédilection pour tester votre réaction à la saleté et aux pieds mouillés. Boucle de 5 km.

Les Lacs. Relativement facile, cette piste permet d’explorer toute la montagne. Au lac des Bouleaux, une passerelle s’avançant sur l’eau suggère un temps d’arrêt agréable, l’endroit parfait pour reprendre son souffle et se réhydrater. Boucle de 8,8 km.

Le Montérégien. Un tantinet plus relevé. Le tronçon suivant le ruisseau des Atocas Sud propose une belle section de grimpe. Prise en sens inverse, cette section constitue également une bonne occasion d’apprivoiser les descentes un peu plus techniques. Boucle de 8,8 km.

Chemin d’accès à la tour de télécommunication. Bonne montée à faire à plusieurs reprises tout en travaillant la puissance. Le chemin voisin, qui mène au sommet de la station de ski, réunit les mêmes conditions. À combiner ! Seulement 700 m chacun, mais belle pente de 10 % !

Lac-Beauport

La municipalité de Lac-Beauport est l’endroit rêvé pour les familles sportives. On y croise une faune joyeuse qui prend plaisir à cumuler les activités tout au long de l’année. Les coureurs en sentiers sont choyés par l’abondance des terrains disponibles : quatre sommets à proximité et beaucoup de secteurs à explorer. Ne vous laissez pas berner par le côté bon enfant qui se dégage de l’endroit : bien qu’accessibles à tous les niveaux de coureurs, les sentiers comportent bon nombre de segments techniques et des dénivelés exigeants. Un excellent centre d’entraînement à moins de 30 minutes de Québec.

Le Saisonnier. Deux superbes parcours balisés et bien entretenus par l’équipe du Trail de La Clinique Du Coureur. Dès le départ, une belle montée de près de 2 km. Sentiers de terre où les nombreuses sections de roches et racines permettent de parfaire la technique demandant toute notre attention. Diversifié et franchement amusant, même en souffrant légèrement ! Suivre les points bleus. Boucles de 5 km et de 10 km.

Parc de la Gentiane. À partir du parc de la Gentiane, possibilité de rejoindre les sommets du mont Saint-Castin et de la montagne du Centre de ski Le Relais. Les deux garantissent une vue magnifique sur le lac Beauport. Du haut du Relais, empruntez la piste sous les télésièges afin de vous familiariser avec les descentes rapides en terrain découvert. Prévoyez deux voitures, ou doublez le plaisir en revenant sur vos pas. Aller d’environ 10 km.

La montagne à Deux Têtes. Besoin d’une longue sortie ? À partir du parc de la Gentiane, faites environ 1 km et bifurquez vers le nord. Le sentier vous mènera tout en haut de la montagne à Deux Têtes, qui offre un point de vue remarquable. Aller-retour de près de 40 km.

Parc national du Mont-Orford

L’Estrie est un terreau fertile à la course en sentiers. La multitude de montagnes et les Sentiers de l’Estrie constituent un terrain de jeu proposant plusieurs kilomètres à parcourir. Parmi tant de choix, le parc national du Mont-Orford demeure un incontournable. Son terrain riche et varié plaira tant aux débutants qu’aux initiés. On y trouve une grande diversité de niveaux de difficulté et de dénivelés ainsi que de nombreux sommets qui ont de magnifiques points de vue.

Le Pékan jusqu’au refuge Le Castor. Parcours relativement facile au dénivelé plutôt faible. Aller-retour de 9,4 km.

Le Ruisseau-David. Douce ascension vers le sommet du mont Chauve qui peut être complétée par la boucle qui l’entoure. Dénivelé un peu plus important et niveau technique plus relevé incluant des sections rocheuses et de nombreuses racines. Aller-retour de près de 14 km.

Les Crêtes. Tronçons très techniques et dénivelés importants. Succession d’ascensions qui parcourent plusieurs caps rocheux, cumulant ainsi les sommets, dont celui du mont Orford. À partir de la Grande-Halte, vous pourrez faire l’aller-retour au mont Orford en 18 km. En été, du stationnement de la station de ski, possibilité de faire une boucle d’un peu plus de 16 km.

Traversée du parc. Du nord au sud, par divers sentiers, environ 25 km de parcours et un dénivelé de 1300 m. Prévoir deux voitures. Possibilité de faire l’aller-retour pour augmenter le niveau de difficulté.

Parc national de la Gaspésie

Le parc national de la Gaspésie et son prestigieux Mont-Albert sont dans la catégorie « impressionnants ». Qui veut s’y aventurer doit avoir déjà goûté à la course en sentiers. Les élévations rapides du terrain sur de courtes distances et les imposantes sections rocheuses caractérisent l’ensemble du territoire. Les paysages y sont grandioses, et c’est un des endroits les plus sauvages du Québec. S’y attaquer demande de la planification, quelques heures de route et une bonne dose d’expérience.

Deux points d’accès au parc sont suggérés : le Centre de découverte et de services ou le camping du Lac-Cascapédia. Aux deux endroits on trouve tous les services, des sites de camping et la présence du personnel du parc.

Le Mont-Albert (versant nord). Verticale de 1000 m sur une distance de 5 km. Idéal pour tester vos techniques de grimpe. En hauteur, le terrain devient très rocheux. Bien entretenu et patrouillé souvent par le personnel du parc, c’est un endroit sûr pour commencer votre exploration. Le panorama qu’on découvre du sommet vaut les picotements dans les quadriceps ! Aller-retour de 11,4 km.

Lac du Diable. Piste de niveau intermédiaire située dans la partie basse du parc. Les premiers 5 km, par La Chute-du-Diable, font partie d’un sentier de terre considéré facile par les coureurs. Plus accessible que son voisin Albert, le mont Olivine propose de son sommet un paysage tout aussi spectaculaire. Contournez le lac du Diable et revenez sur le Sentier international des Appalaches (SIA) à l’est du refuge La Serpentine. Cette portion devient boueuse lorsqu’il a plu, soyez préparé. Boucle de 17,6 km.

Le Mont-Jacques-Cartier. Prenez la navette qui vous déposera près du sommet et empruntez le Sentier international des Appalaches (SIA) qui vous ramènera au Centre de découverte et de services. Les premiers 10 km sont techniquement plus difficiles. Les derniers 8 km, après le lac aux Américains, sont plus roulants, sur une pente descendante continue. En sens inverse, vérifiez bien les horaires de navette afin d’éviter d’être pris au dépourvu. Aller d’environ 20 km.

Le Pic-du-Brûlé. Pour coureurs expérimentés. Sentier très technique, comportant beaucoup de montées et de descentes. À partir du camping du Lac-Cascapédia, prenez le Sentier international des Appalaches (SIA) en direction du pic du Brûlé. Du sommet, vous pourrez apprécier la descente vertigineuse de la montagne vers la mer ; soyez attentif et surveillez les baleines au loin. Sachez qu’il y a peu de ressources dans ce secteur, donc soyez prudent : les secours prennent du temps à s’y rendre. Boucle de 14 km. Vous pouvez prolonger de 14 km en effectuant l’aller-retour au pic de l’Aube.

NOTE : KMag vous encourage à faire vos vérifications d’usage avant de prendre la route vers ces destinations. Certaines peuvent ne pas être ouvertes ou avoir des consignes d’accueil particulières compte tenu de la Covid-19.